Villa Carmen

Au début du 20e siècle, dans la luxueuse Villa Carmen située sur les hauteurs d’Alger, Carmen Noël et son mari organisent des séances spirites. La maîtresse de maison, se dit douée d’un puissant fluide magnétique qui lui permet d’encourager les facultés de voyance des personnes de son entourage : Hamed Ben Sadik, le jardinier soufi issu d’une confrérie Aïssawa, Aïcha la femme de chambre ou encore Marthe Béraud, une actrice de théâtre, tous sont ses mediums. Elle les plonge dans un sommeil qui va leur permettre d’entrer en communication avec les esprits. Dans le cabinet des apparitions aménagé dans le jardin, se manifeste notamment le fantôme de Bien Boâ, un brahmane indien dont elle aurait été l’amante dans une autre vie. Un jour, Charles Richet, un célèbre médecin arrive de métropole pour mener l’enquête et se prononcer sur la véracité des phénomènes de la villa Carmen. Il a beau surprendre le majordome Areski en train de surgir d’une trappe, déguisé en fantôme, il prétend, après avoir eu recours à plusieurs outils scientifiques, à la véracité des faits. En parallèle de l’enquête de Richet, le docteur Rouby va recueillir les témoignages du personnel de la maison. Tous révèlent l’emprise exercée par Carmen. Égocentrique, mythomane et toxicomane, Carmen a fait pression sur tous les membres de la villa pour qu’ils participent à la création du spectacle de ses propres fantasmes. Le film raconte la mise en œuvre de cette illusion et la déchéance de Carmen.

Projet

Réalisation Judith Abensour
Auteur Judith Abensour
Projet | France
en développement